Des bibliothèques publiques existaient déjà au XVIIe siècle. Par exemple, la bibliothèque Saint-Victor à Pais fut ouverte en 1654 et ouvrait trois jours par semaine aux "gens d'étude".

Des bibliothèques privées étaient aussi mises à la disposition du public, selon les volontés de leur propriétaire. Ce fut le cas du prêtre Jacques Joly, qui donna la sienne aux habitants de la ville de Senlis en 1647. Au moment de la Révolution française, on comptait une cinquantaine de bibliothèques publiques en France, dont huit situées à Paris.

Au cours de la Révolution, les biens de la noblesse et du clergé furent confisqués et reconnus comme appartenant à tous les citoyens français. A ce titre, l'Etat s'en fit le gestionnaire. Les dépôts de livres amassés durant ces confiscations ont constitué l'origine de beaucoup de bibliothèques municipales. Le principe était de rendre la connaissance et la culture accessibles à tous. 

Certaines bibliothèques sont les héritières de cette histoire. Elles ont pour mission de conserver ces collections, afin d'enrichir la connaissancee historique et bibliothèque, et de les transmettre aux générations suivantes.