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Le quartier Bon-Secours

 

A Bon-Secours, l’habitat s’est d’abord développé au-delà de la porte Bellon où du mobilier antique a été retrouvé au bord de la chaussée Brunehaut.

Sur ce plateau agricole s’établissent à partir de 1606, au sommet de la côte « Henri », quelques Franciscains. Ils sont surnommés Capucins à cause de leur capuche. Ils érigent une chapelle qui fut dédiée à Notre-Dame après une épidémie de peste en 1624.

Des carrières sont aménagées dès le Moyen-Age, elles ont fourni les matériaux pour la construction de la Cathédrale de Senlis et sont si grandes qu’un sonneur de la Cathédrale s’y égara en 1788 sans jamais retrouver la sortie… Utilisées comme champignonnière, une partie des carrières s’effondre en 1995, entraînant leur abandon.

Une carrière souterraine existait également sous l’actuel Clos du Chapitre et fut exploitée jusqu’au 19ème siècle.

Après la destruction des remparts médiévaux, la ville, dès 1827 a pu s’étendre sans contrainte. C’est ainsi que sont nés les quartiers périphériques.

Après la construction de la gare en 1860 s’implanteront progressivement des maisons le long de la route de Crépy (avenue du Général de Gaulle) et de Compiègne.

Le château de Beauval est construit sous le second Empire au bout de l’allée de Plaisir (aujourd’hui avenue de Beauval). Le château servit de quartier général régional de la Gestapo en 1944. Des prisons et salles de torture furent aménagées dans ses caves.

En 1948, un hippodrome est aménagé à Bon-Secours.

Le quartier résidentiel se construit à partir de 1962 et se compose de maisons individuelles et de logements collectifs. Un centre commercial, un château d’eau (1960), des écoles et un collège, un parc écologique (1993), un centre des impôts, entre autres équipent peu à peu ce quartier qui jouxte la zone d’activités initiée en 1968.

 

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Sources : Senlis, Racines et Avenir chez Cap Régions Editions – Senlis, son patrimoine, la ville en forêt chez G.E.M.O.B – Origine du nom des rues de Senlis chez Les cahiers de la Contrescarpe

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